Introduction de l'Hubris

_{Ce court passage sert d'introduction et de note d'intention au livre "Les Mondes de l'Absolu" dont l'ego absolu a empêché sa rédaction, par manque de passion pour le genre du roman philosophique de la part du rédacteur. Abandonné, ce projet de roman n'est réduit qu'à quelques brèves dont voici les principaux traits. Les idées, en revanche, seront maquillées dans d'autres projets alors en cours à l'écriture de ces lignes.}

Cela fait longtemps que je n'ai côtoyé personne.

Amitié amicale, douceur amoureuse et tendresse sociale ne m'ont plus caressé la peau depuis des années. Ce n'était pas un choix. Une simple nécessité. Tout est prévu et programmé. Je n'ai jamais été un sombre calculateur mais un fortuné souriant à la gloire d'une idée.

Cette idée n'a jamais été plus audible qu'aujourd'hui. Ce jour précis. Le 6 Février 2014. Le jour où j'ai réussi à lier l'impossible et le tangible. Aucun opposé mais des idées très éloignées. Je me regarde face au miroir, la plume à la main et la compréhension au coin des lèvres.

Ceci n'est pas mon histoire. Ce n'est autre que mon histoire. L'histoire de l'absolu, l'histoire de la vie. Si l'idée même de cette notion existe et perdure en chacun, c'est bien qu'elle est inaliénable. C'est qu'elle n'est autre qu'intouchable. Le monde en fait partie et toutes les choses qui en découlent en sont miroirs. Des miroirs de l'absolu.

Je ne suis que bien trop conscient de la perdition de cet absolu dans la quête ambiante du social pour l'homme. Dans la quête de la réussite. Une réussite bien éphémère face à l'oubli et le temps.

Nous voilà face à l'histoire, à notre histoire. Celle qui décuplera les facultés de l'homme. Celle qui aidera sa propre personne à l'élévation. Ce livre est une ode à la réflexion. Une ode à la compréhension.

Il me faudra mélanger l'externe en l'homme. Lier et attacher les choses oubliées. Non les artistes, non la culture. Mais les choses elle-même. Leur propre existence, leur propre essence. Oublions les affres de la guerre, les évènements et les actions.

Nous revoilà partis à zéro.

Nous revoilà spectateurs.