Prêtrise du Lavoir
Tu caches tes peurs et tes rancœurs
J'idéalise mes maux les plus beaux
A l'intérieur de mes mœurs
A contrario des plus sots
Afin que mon discours concoure
Dans l'imagerie dont je me rie
Celle d'un four sans atours
Qui nie l'essentiel de mon ennui
Pourquoi parler de faculté dans notre acuité
Alors que nous ne sommes que des hommes
Des bêtes de vin qu'un ennui malsain
Réveille en nous le pire des fous
Je lave péchés et maux dans le plus grand lavoir qui soit.
Celui de la morale. Celui de l'être.
Celui de l'avoir. Celui de lettres.
Celui du séchoir. Celui de prêtre.
Abandonnons-nous dans un multiple effort.
Que les simples passent leur chemin.
Ces mots ne sont pas pour eux.
Que les intellectuels se taisent.
Ces mots sont odieux.
A cette dernière lettre, sa plume se tut.